Un cas d'anémie infectieuse a été détecté dans un centre équestre à Peillonnex, en Haute-Savoie. Deux chevaux auraient été en contact avec le virus, potentiellement mortel et l'un d'eux serait effectivement contaminé. Une enquête épidémiologique est en cours.
Deux chevaux d'un centre équestre situé à Peillonnex, en Haute-Savoie, auraient été en contact avec le virus de l'anémie infectieuse. Des mesures de précaution ont été prises près du centre et une enquête épidémiologique est en cours.
Les deux équidés concernés ont été achetés en Dordogne, dans un centre équestre qui aurait lui-même été concerné par le virus. Selon la préfecture de Haute-Savoie, des analyses sanguines ont été menées et l'un des deux chevaux aurait été testé "positif" au test sérologique officiel, dit « test de Coggins ».
Le virus de l'anémie infectieuse des équidés "est responsable de mortalité ou d’une infection persistante de l’équidé, qui devient, alors, un réservoir à virus" expliquent les services de l'Etat. Seuls les animaux (chevaux, ânes, mulets) sont susceptibles de contracter le virus qui ne se transmet pas à l'homme. La contamination entre équidés, explique encore la préfecture "se fait par le sang, par l’intermédiaire de piqûres d’insectes (taons, mouches, moustiques) ou par l’utilisation d’aiguilles ou de matériels médicaux contaminés".
Une enquête épidémiologique est en cours pour savoir si le virus a pu être transmis à d'autres chevaux du département. La préfecture explique qu'elle concernera "les élevages situés dans un rayon de 3 km autour de l’établissement et de la pâture où ce cheval a pu séjourner depuis son arrivée en Haute-Savoie, en avril 2019. Dans ce périmètre, autour de Peillonnex et de Saint-Jean de Tholome, les mouvements d’équidés seront limités jusqu’à obtention de résultats négatifs. Dans l’attente de ces résultats d’analyse, les sorties d’équidés de ces zones sont soumises à autorisation de la directrice départementale en charge de la protection des populations de la Haute-Savoie. Un arrêté préfectoral précisera le nom de ces communes et le recensement des détenteurs d’équidés dans les communes concernées est en cours d’élaboration".